Tragédie ou comédie ? Zocha cherche… Les 4èmes trouvent.

Comment l’amour s’exprime-t-il en littérature et surtout dans le théâtre classique de Molière et Racine ? Pour répondre à cette question passionnante (aux airs un tantinet universitaires), les professeur-e-s de français de tout le niveau 4ème, assisté-e-s par la professeure-documentaliste, ont organisé un événement, le jeudi 14 mars à la Mairie de Melisey.

Pour ce faire, contact a été pris -ou plutôt REpris- avec les membres de la Cie Zocha, qui,  l’année dernière déjà, avait enchanté adultes et adolescents présents ce jour-là à la Mairie aussi.

Trois comédiens et plus de 10 rôles différents : talent, maîtrise et surtout un grand plaisir du jeu

Pour répondre à la fameuse question, la recette a été relativement simple :

  • Refaire confiance (et très volontiers) à  la Cie Zocha  et la convier à revenir jouer son magnifique spectacle : Molière et Racine : morts ou vifs.
  • Préparer les élèves en classe à la rencontre en analysant l’affiche du spectacle et/ou en  étudiant des scènes extraites du Médecin malgré lui, de Don Juan, de Bérénice, de Phèdre parmi d’autres.
  • Permettre une discussion impromptue à l’issue de la représention entre les élèves et les comédiens qui -remercions-les- se prêtent de très bon gré au jeu.

Et, une fois plus, la Cie Zocha a fait mouche. Il faut dire, qu’en à peine une heure trente, les élèves sont passés par toutes les émotions : surprises, sourires, rires, crève-coeur, larmes etc. La cie Zocha maîtrise à merveille tous les registres : comique, burlesque, tragique etc. Les trois comédiens passent en un quart de seconde de l’un à l’autre.

Un public conquis

En fait, le spectacle a démontré aux élèves de quatrièmes :

  • que les « classiques », pour peu qu’ils soient mis au goût du jour, tout en étant respectés, restent des oeuvres majeures,
  • qu’un-e même comédien-ne peut tout jouer quel que  soit le personnage (sexe, origine sociale, intentions, sentiments etc), « encore faut-il qu’il y croie » (dixit l’un d’entre eux).
  • que les interactions en cours de spectacle entre le public et les comédiens, loin d’être un tabou, ont une réelle valeur ajoutée, et font, en traversant le fameux « quatrième mur »,  entrer les spectateurs dans le jeu.
  • que là où le burlesque semble être la tonalité la plus forte, le tragique n’est cependant pas bien loin et inversement.

 

Alors vive Zocha ! Et qui sait, on  les reverra !

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